À l’oc­ca­sion de l’a­te­lier “Conduire le vivant, le droit à l’er­reur”, 36 étu­diants pay­sa­gistes de l’École natio­nale supé­rieure de pay­sage de Versailles ont pris leurs outils pour cou­per, défri­cher et ples­ser la végé­ta­tion, décom­pac­ter le sol, cir­cons­crire l’envahissante renouée du Japon et tout sim­ple­ment révé­ler le patri­moine envi­ron­ne­men­tal des friches indus­trielles en plein cœur de Brionne.

C’est un chan­tier de rena­tu­ra­tion qui a été conduit ici, dans le cadre d’un par­te­na­riat conclu entre la ville de Brionne, l’é­cole, le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de l’Eure et l’Établissement Public Foncier de Normandie (EPFN). Pour les ensei­gnants du “dépar­te­ment Écologie” de l’ENSP de Versailles, ce chan­tier est un exer­cice péda­go­gique qui per­met aux étu­diants de com­prendre et gérer les dyna­miques végé­tales et ainsi, de les prendre en compte dans la concep­tion et l’entretien des amé­na­ge­ments qu’ils proposent.

Réalisé dans le cadre du pro­jet de recherche-action “Vallées habi­tées”, cet ate­lier de ter­rain s’intitule “Conduire le vivant, le droit à l’erreur” parce que c’est par le geste et donc l’expérimentation que les étu­diants apprennent et ajustent leurs pro­jets. Ce droit à l’erreur c’est aussi ce que s’autorisent les élus de Brionne pour trans­for­mer ces friches dans le temps et la concer­ta­tion. Le pro­ces­sus est enclen­ché, place main­te­nant à l’initiative locale !

L’autre pas de côté pro­posé par cet ate­lier a été d’exposer les ins­tal­la­tions artis­tiques et plas­tiques des étu­diants pour pré­sen­ter ces lieux oubliés, la richesse de ce qui est en place et l’intérêt pour la ville de les réinvestir.

Pour décou­vrir en détail la démarche et le résul­tat de ce chan­tier, vous pou­vez vision­ner le film docu­men­taire (15 mn) “Brionne, trans­for­mer les friches du centre-ville” ci-dessous :

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