Fin 2018, le lan­ce­ment de l’atelier de recherche-action Vallées habi­tées ras­sem­blait asso­cia­tions, élus, artistes, arti­sans, agri­cul­teurs et bien d’autres encore, dans les murs en briques des anciennes usines de la clou­te­rie de Rouville à Hébécourt. Ensemble, l’association l’Avenir de la Vallée de la Lévrière, sept com­munes rurales et la Communauté de com­munes du Vexin Normand, accom­pa­gnées par le CAUE27 et l’EPF Normandie, pro­po­saient de repen­ser le déve­lop­pe­ment de la val­lée de la Lévrière.

Trois ans. C’est le temps que nous nous sommes tous don­nés pour expé­ri­men­ter de nou­velles manières de recon­qué­rir nos bourgs et espaces délais­sés, avec l’idée, cen­trale, que les res­sources locales et les acteurs des ter­ri­toires incarnent le moteur d’un développement.

Dans un ter­ri­toire rural où l’agriculture consti­tue un pilier éco­no­mique majeur, les tran­si­tions éco­lo­gique et démo­cra­tique à l’oeuvre ont fait émer­ger un besoin d’actualité : le déve­lop­pe­ment des cir­cuits courts ali­men­taires de proxi­mité. Quoi de plus local que le sol et ce qu’il offre ? Quoi de plus éclai­rant à ce sujet que la vision de ceux qui produisent ?

L’évolution des pra­tiques agri­coles a tou­jours façonné l’image de nos ter­ri­toires. Les habi­tants de la val­lée de la Lévrière, consom­ma­teurs comme pro­duc­teurs, relèvent ici un défi qui pour­rait aussi bien façon­ner l’image de leurs pay­sages que celle de leur assiette.

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